Jean Hulin (1920-2021)

 "Le mieux, pour connaître un artiste peintre,
c’est de le regarder vivre dans son atelier…Jean Aubert"

Né en 1920
Après avoir étudié l'architecture, Jean Hulin eût pour Maîtres à l'Ecole Supérieure des Arts Décoratifs de Paris, Oudot et Brianchon et obtient les diplômes d'architecte décorateur et de professeur d'arts plastiques aux Beaux-Arts (Atelier Jaudon).
Sociétaire des Salons d'Automne, Artistes Français, Dessin et Peinture à l'Eau, il participe au Salon des Peintres Témoins de leur temps, Salon de la Marine, Salon d'Angers, Orangerie du Château de Versailles, Châteaux de Blois et de Bourdeilles, , Souvenir de Corot, Artistes Françiliens, Château Margaux, Festival de Dinard, Festival Ravel, Saint-Emilion (Doyenné et Coustaude), Châlons, , Moulin de Vauboyen, l'Isle-Adam, Enghien, Antony, Deuil, Taverny, Montmagny et Yvry.

Prix Taylor.
Médailles d’or, Artistes Français
Invité d'honneur :
Agen, Musée de Sarrebourg, Château de Ville d'Avray, Mairies d'Enghein, Sannois, Cormeilles, Margency, Ballancourt et Montmagny.
Promu Officier des Palmes Académiques.
Expositions particulières :
Crécy-La-Chapelle, Antibes, Noirmoutier, Rouen, Obernai, Quimper, Le Mans (Abbaye de l'Epau), Talloires, Montmagny et Fleurie en Beaujolais.
Expositions de Groupe à l'étranger :
Musée des Arts de Sao Paulo. Téhéran. Iles Bahamas ; Sofia, Tokyo,

Collections particulières :
USA, Allemagne, Hollande, Russie, Japon, Bahamas, Iran, Brésil.
Préfecture de Versailles, Musées des Baux, Orangerie de Versailles, Conseil Général du Mans, Mairies d'Enghein, Montmagny, Deuil, Taverny, Agen, Montmorency, Saint Gratien, Le Chesnay, Cormeilles et Rueil-Malmaison.
Réalisations Monumentales :.
Toiles marouflées : Mairie de Franconville (9x4m) ; Verdun (6x2,5m) ; Châlon, quatre toile de (4x2m)
Un court métrage a été réalisé par Jean Poignonec ; " Dans l'atelier ".

       "La peinture ne devrait se consommer qu'avec le coeur"
        Jean HULIN      

      La peinture de Jean Hulin, c’est Jean Hulin lui-même. On retrouve ses états d’âme nostalgiques dans ses aquarelles de Bretagne à l’automne, ses enthousiasmes dans les tons purs des paysages méridionaux, son souci d’ordre dans des compositions où l’on ne sait plus si la réalité se plie aux lois de l’équilibre ou l’équilibre qui devient familier du réel. On reconnaît Jean Hulin, terrien solide, dans l’ocre riche des terres qu’il illumine, on le reconnaît encore dans l’éloignement discret des horizons, dans les choix qu’il fait pour célébrer la vie silencieuse des choses. Il est là, dans ses propres impulsions comme dans l’aveu de sa sensibilité extrême, dans son amour des éléments comme dans sa quête des lumières.

      Au travail, jean Hulin ne se laisse plus distraire par la vie qui l’environne. S’il dessine beaucoup sur le motif, s’il réalise, de même, de nombreuses aquarelles qu’on pourrait dire spontanées (mais si le métier sous-jacent, caché, se fait oublier au profit de l’effet, l’imagination, la sélection, la réflexion se conjuguent sans cesse), il peint la quasi-totalité de ses tableaux en atelier. Là, dans le cadre propice, il fait jaillir du subconscient les émotions jadis ressenties, les ordonne, les maîtrise, et comme par magie, les fait devenir lignes, formes, plans et couleurs, ombres et lumières (lumièers détenues en lui plus que contenues dans le motif) d’où la plénitude de chaque peinture, sa densité, sa vie, sa poésie muette.

     
En écrit Chinois nous dit que les chevaux de guerre naissent sur les frontières. C’est sur les frontières de la réalité naturelle et de la construction abstraite que sont nées, semble-t-il, un grand nombre de peintures de Jean Hulin. Ainsi se situent-elles au pont de contacte (et de séparation) de diverse tendances interdépendantes, même à l’éternel combat entre la fidélité à la nature et la liberté du créateur. Tous les maîtres de la peinture ont fréquenté ces zones frontières, quelles que soient les époques.

    
C’est pourquoi l’œuvre picturale de Jean Hulin, sa « poésie muette » a toutes les chances de franchir le temps, de dépasser les modes, et ainsi de gagner la durée. Plus qu’une réalité, plus qu’un songe, hors du quotidien mais pourtant matériellement et spirituellement dans l’époque, l’œuvre de Jean Hulin, c’est Jean Hulin lui-même, chair et rêve, force et sensibilité, doutes et certitudes, lumière et chaleur.

     C’est cela, la personnalité.   
Jean Aubert

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