l'exposition du centenaire

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Jean Commère (1920-1986), l’exposition du centenaire.

Avec plus d’une centaine d’œuvres, la galerie de Crécy rend hommage à Jean Commère qui aurait eu 100 ans en 2020. Occasion de découvrir ou redécouvrir une œuvre foisonnante, cohérente, forte, représentative de la figuration française de l’après-guerre.

Né en 1920, à Paris, Jean Commère intègre l’école des beaux-arts de Paris en 1938. C’est en 1945 que débute sa carrière de peintre, propulsée en 1952 par l’obtention du grand prix Othon-Friesz.

Peindre en 1950 des hommes, des femmes, des enfants, des paysages, des natures-mortes... À une date où l’abstraction s’affirmait comme une tendance majeure, où se définissaient déjà de nouvelles trajectoires, plus conceptuelles, Jean Commère avait la conviction que l’art figuratif demeurait pertinent. Il rejoint les peintres du groupe de la Jeune Peinture puis ceux du salon des Peintres témoins de leur temps qui affirment dès 1947 leur vocation réaliste.

Jean Commère a été un des représentants les plus connus du grand public de ces années 1950-1980. A ses côtés, Bernard Buffet et Jean Jansem occupent les cimaises parisiennes, leurs aînés sont Jean Carzou, Brianchon, Grüber... Jean Commère expose à Paris bien sûr, mais aussi à Londres et à New York. Il est récompensé par des prix prestigieux (1963 : prix des Peintres témoins de leur temps- 1974 : prix Francis Smith…). Ses œuvres sont acquises par les musées et de grands collectionneurs étrangers. Jean Commère décède en 1986 à Saint-Mathurin-sur-Loire près d’Angers.

Dessinateur d’exception, aquarelliste coloriste, Jean Commère fut aussi un peintre accompli. Ses thèmes de prédilection sont tous représentés dans l’exposition du centenaire : paysages, figures intimes, scènes de genre, bouquets de fleurs… L’œuvre est flamboyante et captivante. L’exposition rétrospective en offre une lecture qui actualise l’œuvre de ce peintre et lui donne une nouvelle lecture : moderne, forte, personnelle.

Informations pratiques

Jean COMMERE 
(1920-1986)

« Exposition rétrospective du centenaire de sa naissance »

20 novembre 2020 - 31 Janvier 2021
prolongation jusqu'au 7 mars 2021

Compte tenu des circonstances sanitaires particulières, pour la sécurité de tous, la Galerie est fermée au public, jusqu'à nouvel ordre.

En attendant de nous revoir, notre équipe est à votre disposition pour vous permettre de découvrir les œuvres autrement. Nous vous proposons - sur simple demande - de vous envoyer, photographies, renseignements, dossiers d’expertises ou le catalogue numérique de l’exposition.

Nous espérons que les œuvres et les informations disponibles sur notre site et les réseaux sociaux, continueront à vous étonner pendant ce nouveau confinement.

Contacts Presse
Grégory Mazet
galeriedecrecy@orange.fr

Visuels HD disponibles sur demande


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Galerie de Crécy
6 route de Melun à Voulangis (77580)
tél : 01 64 63 85 08 / 06 85 30 33 24

DOSSIER DE PRESSE

Jean Commère (1920-1986), l’exposition du centenaire.

Né en 1920, à Paris, Jean Commère intègre l’école des beaux-arts de Paris en 1938. C’est en 1945 que débute sa carrière de peintre, propulsée en 1952 par l’obtention du grand prix Othon-Friesz. Dessinateur d’exception, aquarelliste coloriste, Jean Commère fut aussi un peintre accompli. Ses thèmes de prédilection sont tous représentés dans l’exposition du centenaire : paysages, figures intimes, scènes de genre, bouquets de fleurs… L’œuvre est flamboyante et captivante. L’exposition rétrospective en offre une lecture qui actualise l’œuvre de ce peintre et lui donne une nouvelle lecture : moderne, forte, personnelle.

Peindre en 1950 des hommes, des femmes, des enfants. À une date où l’abstraction s’affirmait comme une tendance majeure, où se définissent déjà de nouvelles trajectoires, plus conceptuelles, de l’expression artistique. Était-ce une attitude conservatrice ? un arrêt sur image ? ou la conviction que l’art figuratif pouvait être renouvelé ?  

Après la seconde guerre mondiale, les artistes réagissent au spectacle d’horreur. Beaucoup se détournent du réel et de la raison qui ont démontré leur côté obscur et destructeur. Pour peindre, mieux vaut puiser dans l’universel, dans un langage isolé des émotions.

D’autres comme Jean Commère, vont exprimer leur goût de la vie, leur foi dans l’homme, ce qui les enracine : l’amour, l’émerveillement, la colère, le désenchantement, un vocabulaire d’émotions sources de leur art.

À ce titre, être témoins de leur temps devient leur étendard.

Un salon prestigieux à l’époque prend ce nom.

Au salon des Peintres Témoins de leur Temps, Fernand Léger, Bissière, … exposent les toiles peintes dans les usines, dans les salles de sport, ils peignent l’amour, la femme, le pain et le vin. Il s’agit de prouver le fondement de la figuration, de dire son actualité : la figuration met en peinture le quotidien, les faits, l’histoire individuelle et collective et s’inscrit dans la lignée des missions assignées à la peinture classique.

Jean Commère a été un des représentants les plus connus du grand public de ces années 1950-1980. A ses côtés, Bernard Buffet et Jean Jansem occupent les cimaises parisiennes, leurs aînés sont Jean Carzou, Brianchon, Grüber... Jean Commère expose à Paris bien sûr, mais aussi à Londres et à New York. Il est récompensé par des prix prestigieux (1963 : prix des Peintres témoins de leur temps- 1974 : prix Francis Smith…). Ses œuvres sont acquises par les musées et de grands collectionneurs étrangers.

Un dessinateur d’exception

Son écriture personnelle est faite de traits rapides, hachés, reliés, ondulations ou signes anguleux. Elle articule le rectangle blanc de la toile sur le chevalet ou de la feuille de papier sur la table de camping qu’il emporte sur le motif. Son dessin est son chant, son rythme, sa respiration. Avec ce trait, il peut capter un visage, une expression, un groupe de personnes en mouvement, un paysage, un bouquet de fleurs.

Peindre la lumière

La couleur dans son œuvre a la fonction de mettre en lumière ou en ombre : le jaune solaire devient une signature. Fait de jaune de chrome et d’orangé, que vient bousculer le contact avec un jaune citron acidulé, ce jaune envahit les formes, plonge dans les chairs des personnages, irradie les vêtements. Il est une dominante. Il est lumière. En contrepoint, le bleu frôlant parfois le noir est la couleur de la nuit, physique, mentale.

Comme Matisse, chercher toujours

L’artiste est un chercheur qui trouve, pour reprendre les mots de Picasso. Jean Commère cherche toujours et croît n’avoir jamais trouvé. Insatisfait. Et pourtant heureux. Il n’y a pas un jour sans dessin ; pas un jour sans aller voir le réel, se mettre sur le motif. Qui regarde la nature sait qu’elle surprend toujours. Jean Commère expérimente tous les outils à disposition du peintre : l’huile, l’aquarelle, l’encre, la gravure, la lithographie, les crayons. Petits carnets, grandes feuilles de papier sélectionné, toiles petites ou très grandes sont ses supports.

Peindre la nature

La figure humaine tient une place importante dans son œuvre. Pourtant en nombre, les paysages sont les plus représentés.

-          Le paysage est travaillé sur le motif, avec reprises en atelier. La Brie où il vit depuis 1953, l’Anjou où il a grandi et où il revient à la fin de sa vie, les îles Chausey ou la côte bretonne l’inspirent.

-          Chausey et La Loire lui fournissent une palette de couleurs au service de l’espace immensité

-          La Brie et son jardin sont perçus entre graphisme et couleur pour traduire l’énergie vitale de la nature.

Peindre l’intime

Le thème revêt plusieurs axes :

-       la scène intime : sa femme, ses enfants, ses petits-enfants, ses amis. Ce sont des moments de la vie quotidienne où les personnes sont prises en action familière :  les devoirs, la toilette, la cuisine, un temps de lecture.

-       Les scènes de genre : compositions issues du monde actuel, elles révèlent le goût de Jean Commère pour le mouvement.

-       Le portrait : il est en continu un axe fort de son expression.

-       Le nu féminin se véhicule du dessin à la toile.  

-       Deux thèmes particuliers sont traités en série dans l’objectif d’expositions : les Madones en 1974 galerie Maurice Garnier et les Enfants sauvages en 1976 galerie Alain Daune.

-       Les madones et maternités sont un hommage à la femme mère et oscillent entre l’évocation maternelle et la célébration religieuse.

-       Les Enfants sauvages relatent une autre histoire, celle des enfants des années 70, pleins d’un idéal perdu, éperdus d’une vie communautaire libre, et éprouvés par les drogues. Le peintre témoin de son temps veut peindre la jeunesse qu’il voit, telle qu’il la voit : dans son magnifique désespoir.

Biographie sommaire

Né à Paris le 5 avril 1920, de parents angevins, Jean Commère a été élève de l’école des beaux-arts d’Angers puis de Paris en section sculpture.

De 1945 à 1952 : il travaille et expose en Bretagne et en Pays de la Loire, notamment dans la région angevine où il est installé.

1952 : il obtient le grand prix Othon-Friesz et est sélectionné l’année suivante au prix de la Jeune Peinture. C’est le début de sa carrière dans l’équipe du galeriste François Reichenbach qui le fait connaître de Paris à Londres ainsi qu’à New York.

Jean Commère expose tous les ans au Salon des Peintres Témoins de leur Temps dont il reçoit le prix en 1963.

Il fait partie successivement des galeries Maurice Garnier, Alain Daune, Guigné à Paris.

En 1982, il fonde avec le sculpteur Jean Carton le salon d’Angers dédié à l’art figuratif.

Jean Commère décède en 1986.

En 1988, Première rétrospective de son œuvre à Angers.

 

Jean Commère parle de son art

« J’ai essayé de traduire par le dessin un trait léger continu qui s’en va, qui se détruit par moment et qui reparaît, qui s’écrase comme un tracé de plume sur un cahier, c’est le graphisme, l’esprit du dessin.« 

« Pour moi, le dessin est la pureté absolue, il est le désir d’exprimer la vie, de raconter quelque chose avec  des moyens extrêmement simples et d’ y mettre beaucoup d’amour. »

« La meilleure partie de ma peinture est une observation enthousiaste de la nature. Il reste dans mes toiles une interprétation de la nature, une émotion de base que je traduis. Je crois que c’est ce que les gens aiment dans ma peinture, cette petite parcelle d’émotion véritable non seulement de peintre, mais d’homme. »

« Je crois à la magie de l’art et à sa mystique. Je crois que mille artistes animés de ce même désir de perception, du même besoin impérieux de contemplation, transcenderaient de mille façons tout aussi valables une parmi des millions de vérités contenues dans le plus banal verger. C’est la grandeur du peintre : transporter avec lui, partout où il va, ce désir ébloui de capter une parcelle des vérités plastiques contenues dans tout, et qui probablement mènent à la connaissance du monde. 

 


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