André Hébuterne (1894-1992)

André Hébuterne,  
né le 3 septembre 1894 à Meaux ; décédé à Paris le 30 juin 1992.

Au milieu des années 1910, la famille s'installe à Paris, Il rencontre Henri-Gabriel Ibels et travaille à l'Académie Ranson sous la direction de Sérusier.  Il occupe un atelier à Montparnasse. Appelé au front en 1914, et un an après son retour de la Grande Guerre, sa sœur Jeanne Hébuterne*,  la compagne de Modigliani à qui il l'avait présentée, se suicide, il passe ensuite un an à Rome et expose régulièrement aux salons des Indépendants, au salon d'automne, et celui des Tuileries.
La bourse de la Villa Abd-el-Tif  lui est décernée en 1930.  A l’occasion de son séjour à Alger, il voyage et peint dans le sud et au Maroc.  Il décide de rester en Algérie, s’installe jusqu’en 1934  à Orant, travaille dans toute la région et passe ses hivers dans le Sahara. Entre 1933 et 1934, il expose à plusieurs reprises à Oran des paysages, qu’il présente également au salon d’Automne en 1933.
En 1934, il s'installe en Corse pendant 9 ans, où il peint des œuvres destinées à sa clientèle d'amateurs Algérois.
En 1937, il participe à l’exposition internationale de Paris, dans le pavillon de l’Algérie. La Galerie Druet accueille en 1937 une exposition de ses œuvres Algériennes avec celles de Jean Launois, avec lequel il a exposé à Alger. Il retourne à plusieurs fois en Algérie avec Eugene Corneau entre 1950 et 1960.

* Jeanne Hébuterne (6 avril 1898 à Meaux, Seine-et-Marne, France - 25 janvier 1920 à Paris} est une peintre française. Elle est surtout connue, de nos jours, pour sa relation amoureuse avec Amedeo Modigliani.

Les origines de la famille Hébuterne plongent dans le petit village briard de Varreddes, d'où était originaire le grand-père paternel de Jeanne. Son père, Achille Casimir Hébuterne, gagne sa vie comme comptable, et sa mère, Eudoxie Anaïs Tellier, remplit le rôle de maîtresse de maison sans autre profession connue.

Jeanne Hébuterne étudie à l'Académie Colarossi et y rencontre Amedeo Modigliani, en mars 1917, à la Rotonde. Le père de Jeanne est devenu depuis caissier dans une mercerie. Homme cultivé, féru de littérature du XVIIe siècle, converti au catholicisme et aux mœurs austères, il voit par conséquent d'un très mauvais œil cette relation avec un peintre juif qu'il juge dépravé. Jeanne, jeune fille de bonne famille, vit un amour fou qui l'unit à Modigliani. Le frère de Jeanne, André Hébuterne, exerce également comme peintre paysagiste. Contre l'avis de son père, Jeanne s'installe avec Modigliani rue de la Grande-Chaumière, à Montparnasse, dans un atelier que leur loue Léopold Zborowski. Mais la maladie a frappé Modigliani et rien ne peut le contraindre à limiter ses abus de drogues.

Le 29 novembre 1918, à la maternité de Nice, Jeanne met au monde une petite fille, déclarée à l'état civil sous l'identité de Jeanne Hébuterne. L'état de santé de Modigliani ne cesse de s'aggraver ; il meurt d'une méningite tuberculeuse, à 36 ans, le 24 janvier 1920. Les parents de Jeanne refusent, par haine, d'honorer seulement pendant 24 heures la dépouille du peintre. Le lendemain matin, échappant à la vigilance de ses proches, Jeanne se jette par la fenêtre du 5e étage de l’appartement de ses parents, 8 bis, rue Amyot, dans le Ve arrondissement de Paris.

Le 27 janvier, Modigliani est enterré « comme un prince » au cimetière du Père-Lachaise, entouré de nombreux amis, alors que Jeanne est enterrée au cimetière de Bagneux. Quelques années plus tard, elle sera inhumée à ses côtés.
Source: Wikipedia

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